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Petit camerounais
21. avril
2015
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Le projet Case rose , un coup de pouce aux jeunes

« Un coup de pouce pour la construction du centre communautaire des jeunes de Batcham. » Tel est la phrase d’accrochage de la campagne de financement participatif lancer sur www.indiegogo.com par l’Association des jeunes du coin de Batcham à l’ouest Cameroun, pour récolter l’argent afin de mettre sur pied le Projet Case rose.

CASE ROSE

Le chômage des jeunes au Cameroun a pris des proportions dramatiques, avec des conséquences sociales multiples. Témoin de l‘extrême pauvreté qui frappe avec férocité la population paysanne de la commune de Batcham, notamment les jeunes chômeurs, convaincue et déterminée qu’il est possible de combattre ce phénomène fâcheux et créer un monde meilleur, l’AJC de Batcham a pensé et conçu le projet Case rose. Mais sans véritable ressource pour sa mise sur pied, ce projet dont l’objectif principal est d’œuvrer efficacement à l’éradiquer de ce désastre à travers l’insertion socioprofessionnelle et économique des jeunes sous-scolarisés, risque de ne jamais voir le jour. Raison laquelle pour laquelle, nous avons pensé au financement participatif (Crowdfunding) sur Indiegogo. Il s’agit en réalité d’une initiative audacieuse,mais l’équipe de cette campagne compte sur la bonté démesurée ; et l’immense générosité des uns et des autres pour atteindre leur objectif qui est de $ 460,000 USD.

Case rose sera un établissement d’aide à l’insertion socioprofessionnelle et/ou économique des jeunes sous-scolarisés en situation de précarité de la localité de Batcham. En s’appuyant sur le principe de l’égalité et de la justice pour un futur meilleur. LAJC œuvrera efficacement à travers cet établissement pour le développement communautaire. Elle compte faire de Case rose son centre d’action humanitaire pour contribuer à l’éducation, à la formation et à l’insertion socioéconomique des jeunes pauvretés. Vous pouvez retrouver la Campagne sur Indiegogo en suivant ce lien: https://www.indiegogo.com/projects/case-rose

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29. oct.
2014
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CONTROLE SANITAIRE ET VETERINAIRE

Ma deuxième galerie est consacrée au service sanitaire et vétérinaire au Cameroun. Ces images sont muettes mais parlent beaucoup. Elles nous démontre comment et dans condition se déroule le contrôle sanitaire et vétérinaire au Cameroun dans son ensemble.

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29. oct.
2014
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LE PETITCAMEROUNAIS

Ma première galerie juste pour le plaisir de mes visiteurs. Ce n’est que le début. Merci de votre visite et à très bientôt.

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29. oct.
2014
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Les enfants travailleurs

Ils ont de 7 à 15 ans et sont de plus en plus nombreux à délaisser les bancs de l’école  pour travailler. Certains restent à la campagne pour surveiller les troupeaux ou s’occuper des travaux des champs. En ville, on les croise dans les rues un plateau sur la tête transportant des charges, faisant des courses. La plupart d’entre eux se livrent à ce qu’on appelle des petit boulots.

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Seul en brousse, le jeune berger Bouba court derrière un troupeau d’une trentaine de têtes qu’il peine à mettre sur la bonne piste qui conduit au pâturage.
Âgé de 9 ans, ce jeune berger bororo a abandonné l’école très top, en classe de cours préparatoire, pour devenir pastoureau comme son frère aîné.
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Tel ce petit Bouba, ils sont de plus en plus nombreux, les jeunes âgés de 7 à 15 ans, qui ayant abandonné les études très tôt, se retrouvent dans les brousses bâton à la main, ou dans les champs : machette ou houe à la main, ou dans les rues des villes camerounaises un plateau sur la tête transportant des charges .
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Ici, nous avons deux jeunes apprentis en électricité automobile. Celui au premier plan est déjà performant en dépannage automobile; tant en électricité qu’en mécanique. D’après son patron et formateur, il est fin prêt à entrer dans le marché du travail.
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Et pourtant, ce jeune qui rêve de devenir patron d’un grand garage automobile dans le futur ne sait ni lire, ni écrire. Lorsqu’on lui demande comment il compte exploiter les rapports de ses employés, ou consulter des documents de travail lorsqu’il sera propriétaire d’un garage, il ne manifeste aucune inquiétude. Comme tous les autres jeunes illettrés, il répond : « Beaucoup de patrons bamilékés* n’ont pas été à l’école et d’ailleurs ce n’est pas seulement avec l’école qu’on réussit dans la vie».
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Le Gajec, Groupe d’initiative commune des âmes jeunes du coin qui œuvre entre autres à sensibiliser les jeunes sur l’importance de l’école se mobilise pour les faire changer d’avis.
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Un jeune pousseur, d’environ 11 ans, en plein centre-ville. Fatigué, il s’arrête un instant devant une station-service pour souffler. On le voit concentré sur un bout de papier. Il semble le lire, mais de près on constate qu’il admire plutôt les dessins. D’ailleurs, ce jeune ne maîtrise pas assez bien la lecture. Et pourtant, il vient d’abandonner les études en classe de cinquième pour venir pousser à Bafoussam. Comme lui, ils sont nombreux à abandonner les bancs faute de moyens, et surtout de motivation, pour travailler.
PAGE 18D’après Douanla Boris président de l’ONG Enfance joyeuse « …Tout commence généralement au début de la nouvelle année scolaire lorsque après des vacances pleines d’activités à la recherche de quoi assurer la scolarité, ces jeunes, séduits par le grand profit tiré de ces vacances, abandonnent naïvement les études pour entrer pleinement et prématurément dans la vie active. Il existe aussi ceux qui à force d’associer les études et le travail, finissent par préférer naïvement l’argent à l’école.
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Dans les rues de nos grandes villes, Yaoundé, Douala, Bafoussam… on rencontre davantage les enfants travailleurs, généralement commerçants ambulants. La majorité de ces jeunes sont originaires de l’ouest du Cameroun. Cette région de forte densité avec une population jeune et très dynamique est  l’une des plus riches du pays et de ce fait généralement exclue des aides humanitaires… »

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29. oct.
2014
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FUNÉRAILLES A L’OUEST DU CAMEROUN

SNovembre approche et le peuple de l’Ouest Cameroun s’apprête à entre dans une longue période cruciale de l’année. C’est la période des funérailles.
Tout commence l’avant dernier mois de l’année et pour finir juste au début de la saison de sèche, pour finir en Mars de l’année suivante juste au début de la saison pluvieuse.
Depuis des décennies, cette cérémonie funéraire organisée à la mémoire d’un défunt est une tradition très respectée chez les Bamiléké (Peuple majoritaire de l’Ouest Cameroun après les Bamouns). Des fils aux arrières petits du défunt, c’est l’occasion pour chaque d’eux de rendre un dernier et vibrant hommage à leur disparu.
SA l’approche des funérailles de son père décédé en Juin 2010, Madame Kenne et son époux viennent de réunir une dernière fois ses fils et petits fils pour une dernière mise au point. Après la distribution des billets d’Invitation aux amis et connaissances de la famille, cette sexagénaire et ses proches s’apprêtent à vivre un long moment difficile.
120727_151042Car si les funérailles sont un moment de fierté, c’est aussi long moment de stress dû à l’organisation, mais aussi un instant de forte dépense à la fois pour les organisateurs et leurs amis et connaissances qui doivent les assister financièrement ou matériellement et pour les plus intimes, l’assistance physique dans les préparatifs est d’une grande importance.
P1150172Alors que quelques ressortissants de l’Ouest pensent qu’il serait mieux de Bannir cette cérémonie car trop dépensière, d’autres pensent eux à la transformer en un grand festival des peuples Bamilékés. Pour ces derniers, cette tradition qui donne lieu de rencontre pour certains et de retour aux sources pour les autres, est une richesse culturelle et touristique à préserver.
SIls trouvent qu’il sera mieux de réfléchir à la rentabiliser d’avantage au profil des organisateurs, des médias… D’ailleurs, il n’est pas rare de trouver à titre publicitaire sur les billets d’invitation, les t-shirts ou les pagnes, les banderoles des funérailles quelques logos et slogans des marques et entreprises.

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29. oct.
2014
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LE PATRIARCHE DU VILLAGE BAMOUGONG

P1170936Ses 109 ans sur le dos ne semblent pas peser sur lui. D’ailleurs, son sourire en dit d’avantage. Né vers 1905 à l’Ouest du Cameroun dans le Département de la Menoua, Papa Kiampi s’est trouvé dans le village Bamougong dans le département des Bamboutos où il s’est établi il y a un siècle aujourd’hui. Pour la petite histoire, c’est en fuyant les allemands qui à l’époque contraignaient les peuples colonisés aux travaux forcés que ces parents se sont retrouvés dans les Bamboutos.
P1170942Depuis 1997, il est devenu le dernier vivant de sa génération. Et pourtant, en dehors d’une blessure au pied droit qui l’empêche de bien marcher depuis le mois de février 2014, il dit être bien portant dans sa peau.
P1170920Sa vision et son audition moins nettes qu’il y a quelques années ne sont pas un problème pour lui. A quelques mois de ses 110 ans, il est plutôt très heureux d’avoir vu toute une décennie défiler devant lui.

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10. oct.
2014
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LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE

Les pays d’Afrique Équatoriale peuvent encore se vanter d’avoir une forêt qui dans très peu de temps cédera place au désert. En entendant le vieux Bouba du Grand-Nord Cameroun parler d’un Septentrion qui avait encore dans les années 1900-1910 une forêt de type tropical mais qui donnait quand même un sourire à la population de ce côté et qui est aujourd’hui presque désert, on peut image un Grand-Sud Cameroun riche en forêt semblable à au Grand-Nord actuellement sec… Mais si ces pauvres pays qui comptent beaucoup, (Malgré la mauvaise gestion de ce secteur), sur le bois, venaient à renoncer, ils ne s’en sortiront pas. Pourtant, ça sera bien beau pour nous et pour ceux-là même qui sont des véritables responsables du changement climatique. Mais après ce qui s’est passé là-bas en Copenhague, on peut dire que ces gens se moque vraiment de nous les pauvres du Sud.FORET

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10. oct.
2014
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France-Cameroun : un couple stérile

Au début du vingtième siècle, monsieur France de passage au golfe de Guinée rencontra sur son chemin une belle dame de la famille Afrique, nommée mademoiselle Cameroun. Il s’en éprit éperdument : un vrai coup de foudre. Les deux tourtereaux ne voulaient plus se quitter et décidèrent de se marier.

 

CAMER

Suivant la tradition, M. France accompagné de sa famille Europe, versa la dot auprès de la belle famille Afrique et ensuite officialisa leur mariage devant Monsieur ONU le maire de la Terre. Après plusieurs années d’union, ne voyant aucun enfant issu de cette union, on se demande s’il n’y a pas un problème d’infertilité dans ce couple ? Si oui, qui des deux mariés est donc stérile ? En tout cas, nous espérons que ce n’est pas dame Cameroun. Impossible;  il se raconte partout dans l’arrondissement Terre que cette jolie dame séduisante aurait commis le péché d’adultère avec monsieur  Chine. De cette relation seraient nés plusieurs enfants qui sont : Barrages de Lagdo, Palais des congrès de Yaoundé, Hôpital Gynéco- Obstétrique de Yaoundé, Palais des Sports. Et il semblerait que cette dame attend encore un enfant du même géniteur.

Dame Cameroun est donc bien fertile. Faut-il crier que M. France est le stérile du couple ? Surtout pas, car il se dit de ce côté qu’au début de leur union, ils ont eu quelques enfants qui n’existeraient plus. Ayant appris que sa femme avait des enfants avec quelqu’un d’autre, M. France n’a pas traité cette dernière de prostituée.  Non, il a trouvé mieux en traitant les enfants de bâtards dont l’avenir serait incertain. Mais nous, vu l’état de ces gamins, nous pensons que son mari était tout simplement jaloux

Esprit occidental, monsieur France ignorait que chez les Bantous, l’enfant est la chose la plus importante dans un couple. Lui, il se contente seulement d’exploiter la beauté de sa femme qui aujourd’hui estime qu’un divorce serait mieux pour eux. Et nous pensons que dame Cameroun raisonne parfaitement bien. Un divorce, c’est ce qu’il faut. Le mariage Cameroun-France doit prendre fin afin que M. Chine qui aime bien dame Cameroun l’épouse en toute tranquillité. Oui. En se mariant, monsieur Chine et madame Cameroun feront beaucoup d’enfants, car la famille Asie aime elle aussi les enfants comme la famille Afrique.

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10. oct.
2014
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LE COQ DE MON GRAND PERE

COQMon grand-père avait un coq. Un oiseau pas comme les autres de sa famille. Il bavardait beaucoup et avait toujours à dire même quand le silence est nécessaire.Le jour où je fis sa connaissance, il était midi au village et il n’avait encore rien mangé. Dans la cours de la petite concession du grand-père, on l’entendait …chanté à tue-tête loin dans les caféiers. Pour une première fois, l’on se trompait facilement en pensant qu’il s’agissait d’un orphelin égaré dans les champs. Pourtant, c’était Pimpomard le coq de mon grand-père qui se plaignait comme d’habitude de ventre vide. Ce chant n’était pas le cocorico que nous connaissons tous ; mais plutôt un cri de détresse. Si paresseux, il attendait certes comme tous les mâles, que les nombreuses poules qui tournaient autour de lui lui donnent à manger. A force de l’écouter, j’avais fini par apprendre aussi cette chanson donc en voici un extrait:
Pauvre oiseau de mon maître.
Idiot de moi en chemin tordu.
Malade mental d’été ensoleillé et d’hiver glacière.
Pourquoi la misère m’a-t-elle choisi ?
Orphelin du bonheur sur terre
Mes jours ne connaissent que peine
A quand la joie dans mon cœur ?
Rêves transformés en cauchemars
Dieu au secours du pauvre.
Au début, je ne compris pas très vite la signification de son nom ni même l’origine. Pourtant, son nom voulait dire celui qui se plaint beaucoup de ses souffrances, évidemment de la communauté de ceux-là : Pimpomard, le nom et les cris des êtres qui se plaignent beaucoup… Et justement, leur chanson porte leur nom.

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L'Enfant des Peuples aux Âmes Fortes

Auteur·e

L'auteur: petitcamerounais
MELI KIAMPI Denis est né le 14 février 1983 à Bamougong dans l’Arrondissement de Batcham, Département des Bamboutos, Région de l’Ouest Cameroun. Frère aîné de quatre petits frères et d’une petite sœur, il est le neuvième enfant d’un père polygame de trois femmes. Il a fait ses études primaires aux Écoles Publiques de Tchélépi dans les Bamboutos et de Tsinga-Oliga à Yaoundé, les études secondaires en Électricité d’Équipement au Lycée Technique Charles Atangana à Yaoundé et les études professionnelles en Santé Animale au CNFZVH (Centre National de Formation Zootechnique, Vétérinaire et Halieutique) de Maroua. Il réside à Bafoussam la capitale de la Région de l’ouest Cameroun où il est actuellement Infirmier Vétérinaire, Électricien, Dessinateur, Écrivain/Blogueur et travail pour le Ministère de l’Élevage, des Pêches et des Industries Animales (MINEPIA). Avant de travailler pour le MINEPIA, il a travaillé pour plusieurs entreprises comme électricien et vétérinaire. Il est auteur de plusieurs œuvres inédites parmi lesquelles « L’Âme désenchantée » en vente en version numérique sur amazon.

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