LE COQ DE MON GRAND PERE

10 octobre 2014

LE COQ DE MON GRAND PERE

COQMon grand-père avait un coq. Un oiseau pas comme les autres de sa famille. Il bavardait beaucoup et avait toujours à dire même quand le silence est nécessaire.Le jour où je fis sa connaissance, il était midi au village et il n’avait encore rien mangé. Dans la cours de la petite concession du grand-père, on l’entendait …chanté à tue-tête loin dans les caféiers. Pour une première fois, l’on se trompait facilement en pensant qu’il s’agissait d’un orphelin égaré dans les champs. Pourtant, c’était Pimpomard le coq de mon grand-père qui se plaignait comme d’habitude de ventre vide. Ce chant n’était pas le cocorico que nous connaissons tous ; mais plutôt un cri de détresse. Si paresseux, il attendait certes comme tous les mâles, que les nombreuses poules qui tournaient autour de lui lui donnent à manger. A force de l’écouter, j’avais fini par apprendre aussi cette chanson donc en voici un extrait:
Pauvre oiseau de mon maître.
Idiot de moi en chemin tordu.
Malade mental d’été ensoleillé et d’hiver glacière.
Pourquoi la misère m’a-t-elle choisi ?
Orphelin du bonheur sur terre
Mes jours ne connaissent que peine
A quand la joie dans mon cœur ?
Rêves transformés en cauchemars
Dieu au secours du pauvre.
Au début, je ne compris pas très vite la signification de son nom ni même l’origine. Pourtant, son nom voulait dire celui qui se plaint beaucoup de ses souffrances, évidemment de la communauté de ceux-là : Pimpomard, le nom et les cris des êtres qui se plaignent beaucoup… Et justement, leur chanson porte leur nom.

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